samedi 14 mars 2015

L'écriture à Rome

Pour prendre des notes ou faire ses comptes, le Romain utilise une tablette en bois enduite d'une fine pellicule de cire. Il y grave les lettres avec la pointe d'un stylet et efface les fautes avec l'autre bout, arrondi. On peut accrocher 4 ou 5 de ces tablettes avec de la ficelle et créer ainsi un petit livre.
Pour écrire une œuvre littéraire, on emploie du papyrus, fabriqué à partir de la plante égyptienne. Pour en fabriquer une feuille, on étend horizontalement les fibres de papyrus sur une table humide. L'eau du Nil, limoneuse, sert de colle. Puis on dispose verticalement une deuxième couche de fibres. Enfin, on presse l'ensemble. Deux inconvénients : on ne peut écrire que du côté où les fibres sont horizontales, sinon la plume ( le calamus ) gratte le papyrus. De plus, le papyrus est fragile. Donc, on le roule. Ces rouleaux ( volumen) sont composés de feuilles collées les unes aux autres et enroulées autour de bâtons. Certains volumina atteignent une dizaine de mètres. Pour les transporter, on les range dans des boîtes circulaires, les capsae.
Le papyrus est remplacé par le parchemin ( membranum ou pergamena ), plus cher, mais plus résistant. L'ensemble de cahiers cousus, ressemblant à nos livres actuels se généralise au II° siècle après J.-C s'appelle un codex.
Source : Manuel de latin 3°, chez Magnard









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